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Les États-Unis valident un traitement pour l'autisme, Trump critique le vaccin hépatite B

by Matthieu Dourtou
États-Unis : Progrès dans l'autisme et controverse sur le vaccin hépatite B par Trump.

 

La Food and Drug Administration (FDA) américaine a été récemment au centre de l’attention en approuvant la prise d’acide folinique comme traitement potentiel contre l’autisme. Bien que cette perspective soit jugée prometteuse par certains experts, elle suscite également de nombreuses interrogations. Ces derniers insistent sur la nécessité de mener des recherches approfondies pour confirmer l’efficacité de ce traitement.

EN BREF

  • La FDA approuve l’acide folinique comme traitement potentiel contre l’autisme.
  • Donald Trump propose de revoir le calendrier vaccinal des enfants aux États-Unis.
  • La vaccination contre l'hépatite B suscite des débats, y compris des préoccupations de santé publique.

Parallèlement, Donald Trump, ancien président américain, a pris position concernant le calendrier vaccinal des enfants. Lors d’un événement à la Maison Blanche consacré à l’autisme, il a exprimé son opinion selon laquelle il n’y avait « aucune raison » de vacciner les nourrissons contre l’hépatite B. Cette déclaration fait écho à des théories largement contestées par les scientifiques.

Trump a soutenu que « l’hépatite B se transmet par voie sexuelle. Pourquoi vacciner un bébé qui vient à peine de naître ? » Selon lui, il serait plus sage d’attendre que l'enfant ait douze ans pour recevoir ce vaccin. Sa position soulève des inquiétudes, car la vaccination des nouveau-nés contre l’hépatite B est recommandée aux États-Unis et dans de nombreux autres pays. Cette recommandation repose sur le risque de transmission pendant la grossesse ou l’accouchement.

Face à l’augmentation des cas d’autisme aux États-Unis, Donald Trump a chargé son ministre de la Santé, Robert Kennedy Jr., d'explorer les causes potentielles de ce phénomène. Cette démarche ne fait pas l’unanimité parmi les experts. Kennedy s'est déjà illustré en relayant des théories infondées tablant sur un lien entre les vaccins et l'autisme, ce qui a suscité des critiques acerbes.

Il avait promis d'évaluer ces causes "d'ici septembre", un engagement qui a suscité des préoccupations considérables parmi les spécialistes du sujet. Ces derniers rappellent que les causes de l'autisme sont multiples et complexes, et que simplifier cette problématique peut avoir des conséquences dangereuses sur la perception des vaccins.

Les débats autour des vaccins et de leur timing reflètent des différences idéologiques et scientifiques profondes. En effet, si certaines voix militent pour une refonte rapide des calendriers vaccinal, beaucoup d’autres se battent pour des approches basées sur des preuves scientifiques solides.

En somme, l’approbation de l’acide folinique pourrait éventuellement ouvrir de nouvelles avenues de traitement pour l’autisme, mais les controverses autour des vaccins et des déclarations publiques de figures politiques soulignent encore une fois la nécessité de réserves prudentes lorsqu’il s’agit de santé publique. Le débat est loin d’être clos et promet de susciter encore de vives discussions dans les mois à venir.

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