Après des étapes incontournables telles que New York et Londres, Milan a pris le relais en accueillant les collections féminines pour le printemps-été 2026, entre le 23 et le 26 septembre. Ce salon de la mode italienne a suscité un vif intérêt, car il marquait les *débuts* de créateurs renommés tels que Demna chez Gucci, Louise Trotter chez Bottega Veneta, et Dario Vitale chez Versace. Entre jeux de transparence, couleurs éclatantes, et l’expression de la *sprezzatura*, cette saison a offert une véritable ode au style italien. Voici un aperçu des cinq tendances majeures qui ont captivé les spectateurs sur les podiums et qui influenceront nos garde-robes estivales.
EN BREF
- Retour sur les points forts des collections féminines 2026 à Milan.
- Des tendances marquées par la transparence et une palette de couleurs audacieuses.
- Une *réinterprétation* du costume mixant élégance et sensualité.
Oser la transparence
Cette saison, la transparence est devenue le fil conducteur des collections, des enseignes comme Emporio Armani à Etro, en passant par MM6 et Sportmax. On observe un véritable foisonnement de matières telles que l’organza et des tissus légers, jouant avec des nuances qui interrogent le regard. Fendi a même innové en sculptant la fourrure grâce à des découpes laser, révélant ainsi davantage la silhouette. Les pantalons adoptent une approche hybride, alliant sensualité et inspirations *sportswear*. Dolce & Gabbana continue d’explorer le subtil contraste entre le jour et la nuit, avec des pyjamas exubérants et des sous-vêtements suggestifs.
Succomber à l'italianité
L’Italie s’impose comme *langage de style* chez Gucci, où l’on découvre des robes florales à l’allure théâtrale, sublimées par des accessoires vintage tels qu'un manteau rouge des années 60, un foulard en soie, et des escarpins raffinés. Loro Piana, quant à elle, joue sur le *layering*, mêlant chinos, trenchs légers et cachemire d'été, incarnant à merveille ce chic désinvolte que l’on attribue à nos voisins transalpins. Brunello Cucinelli promène les sequins sur des tons neutres, tenant la promesse d’un raffinement sans exagération. Versace, sous la houlette de Dario Vitale, évoque des souvenirs chargés d’émotion tout en proposant une approche sexy pour des instants estivaux.
Pimenter le costume
La sartoria se réinvente cette saison, infusant les codes classiques d'une touche de *séduction*. Brioni se démarque en créant des vestes sans manches, soulignant des décolletés audacieux. Les chemises et les t-shirts en soie s'associent à des pantalons amples, redéfinissant ainsi la frontière entre les genres. Max Mara illustre cette tendance avec des ensembles de tailored portés sur des crop tops, intégrant également les éléments du tailleur traditionnel, tout en veillant à assurer une allure impeccable. Louise Trotter chez Bottega Veneta réinvente à son tour le tailleur-pantalon, offrant une nouvelle perspective à la mode masculine.
Tenter la saturation
Dario Vitale adule la couleur chez Versace, s'en servant comme antidote à la monotonie ambiante. De son côté, Fendi mise sur des teintes éclatantes, délivrant une palette vibrante oscillant entre turquoise, vermillon et rose bubblegum. Miuccia Prada et Raf Simons s’illustrent en maniant le *color block* avec un savoir-faire impeccable, jouant sur des satins irisés – une jupe suspendue à l’épaule, façon salopette, capture l’humeur capricieuse de la saison. Emporio Armani ne passe pas inaperçu non plus avec des pièces ornées de broderies et de sequins, qui jouent avec la lumière, créant des reflets fascinants tant prisés par le créateur.
La fashion week de Milan s’établit donc comme une véritable scène où créativité, audace, et tradition se rencontrent. Ce printemps-été 2026 s'annonce comme une saison marquée par une palette audacieuse et des coupes novatrices, célébrant la mode dans toute sa diversité. Les créateurs, chacun à leur manière, semblent nous inviter à *oser* et à redéfinir nos propres codes esthétiques en jouant avec les styles et les matières, une véritable *éventail* de possibilités pour les mois à venir.