Home ActusNews Angers : le procès d'un triple meurtre reporté en raison d'un « dysfonctionnement »

Angers : le procès d'un triple meurtre reporté en raison d'un « dysfonctionnement »

by Matthieu Dourtou
Angers: Triple Murder Trial Delayed Due to 'Malfunction'

Procès d'un Soudanais renvoyé à Angers

Le procès d’un ressortissant soudanais, accusé de trois meurtres survenus à Angers en juillet 2022, a été renvoyé ce jeudi en raison d'une erreur de procédure. Cette mention incorrecte de sa condamnation à perpétuité, figurant sur un document de la cour d'assises, a conduit à des objections des avocats de la défense et de certaines parties civiles, remettant ainsi en question l'impartialité du tribunal à la veille du verdict.

EN BREF

  • Le procès a été reporté à cause d'une mention erronée de condamnation à perpétuité.
  • Les familles des victimes expriment leur colère face à cette situation.
  • L'accusé est suspecté d'avoir tué trois jeunes après une altercation.

Lors de cette audience, le président de la cour, Xavier Lenoir, a reconnu son erreur en expliquant qu'il avait utilisé un système de « copié-collé » pour préparer les documents, ce qui a conduit à une mention inappropriée de la condamnation.

Réactions des parties civiles et contexte tragique

Ce renvoi a suscité des émotions fortes, allant des larmes à la colère dans le public, où se trouvaient les familles des victimes. « On va devoir tout revivre », a exprimé un proche, révélant ainsi l'angoisse et l'incertitude qui pèsent sur eux. Cette situation tragique est d'autant plus douloureuse qu'elle les oblige à revivre une douleur qu'ils espéraient voir reconnue.

Me Yassine Bouzrou, avocat représentant les parties civiles, a plaidé pour une vigilance accrue concernant la procédure judiciaire, soulignant que ces erreurs étaient inacceptables. Il a souhaité s'assurer que l'accusé ne puisse pas profiter de ces dysfonctionnements, en évoquant la possibilité d'une remise en liberté fondée sur des éléments d'erreur de procédure.

Les faits reprochés à Al Khawad Al Zine Sulaymane

Al Khawad Al Zine Sulaymane, âgé de 35 ans, est jugé pour avoir tué trois jeunes hommes, âgés de 16, 18 et 20 ans, après une altercation survenue cette nuit-là. Au-delà des meurtres, il fait également l'objet d'accusations pour avoir blessé trois autres personnes et pour avoir agressé sexuellement deux jeunes filles dans la même soirée. Ce triste événement remet en lumière les questions de violence, de sécurité, et de justice qui touchent notre société.

Alors que les familles attendent avec impatience une résolution de ce procès, ce retour en arrière complexe crée un climat de méfiance et d'appréhension vis-à-vis du système judiciaire. La justice, censée être impartiale et juste, fait ici face à des critiques accruEs, illustrant les défis auxquels elle doit faire face dans des affaires aussi graves.

Le renvoi de ce procès souligne l'importance de la rigueur dans le processus judiciaire. Les conséquences d'une simple erreur administrative peuvent en effet entraîner des effets dévastateurs pour les victimes et leurs familles. Chaque détail compte dans la quête de vérité et de justice.

En définitive, la route vers la justice reste semée d'embûches. Les prochaines étapes de ce procès seront scrutées avec attention, tant par les familles des victimes que par l'opinion publique, qui attend légitimement des réponses et des assurances quant à la transparence et l’équité du système judiciaire.

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