Ce jeudi, Emmanuel Macron a exprimé son optimisme suite à l'accord récemment annoncé entre Israël et le Hamas, facilité par le président américain Donald Trump. Dans une déclaration faite sur X, il a affirmé que cet accord représente un « espoir immense pour les otages et leurs familles, pour les Palestiniens de Gaza, et pour l’ensemble de la région ». Le président français a salué la conclusion de l'accord pour la libération des otages, ainsi que le cessez-le-feu à Gaza, tout en remerciant les efforts déployés par Trump et les médiateurs qataris, égyptiens et turcs. Macron a également appelé les deux parties à « respecter strictement » les termes de cet accord.
EN BREF
- Emmanuel Macron salue un accord entre Israël et le Hamas
- Ce cessez-le-feu offre des perspectives pour les négociations politiques
- Une réunion à Paris aborde les modalités de l'après-guerre en Gaza
Dans la continuité de ce tournant, Macron a exprimé l'espoir que cet accord pave la voie vers une solution politique durable, reposant sur le principe de la création de deux États. La France, et son président à la tête, aspirent à être des acteurs clés dans ce processus, et promettent de contribuer activement aux discussions futures.
Réunion à Paris sur l'après-guerre
En parallèle, ce même jour à Paris, une réunion de ministres provenant de pays européens et arabes s’est tenue pour discuter des modalités d'engagement collectif dans l'après-guerre dans l'enclave palestinienne. Organisée dans un contexte de diplomatie proactive, cette rencontre prévue avait pour but de poursuivre les efforts initiés par la France depuis plusieurs mois en vue de mettre fin au conflit à Gaza et d'ouvrir un chemin vers la paix.
Un diplomate européen a noté que l'accord de cessez-le-feu tombait « plutôt bien », car il permettait aux ministres d’axer leurs discussions sur des engagements concrets en rapport avec la phase suivant la guerre. Cela donne également l'opportunité de planifier la mise en œuvre du plan de paix proposé, avec un accent particulier sur les dimensions de sécurité, de gouvernance et de reconstruction, comme l’a souligné un communiqué émanant du ministère français des Affaires étrangères.
Concernant la sécurité, les ministres européens se montrent favorables à l’instauration d’une mission internationale de stabilisation à Gaza, sous l’égide des Nations Unies. L’objectif serait de transférer progressivement les responsabilités de sécurité à une Autorité palestinienne réformée dans la région. Cette force internationale pourrait ainsi remplacer l’armée israélienne et collaborer pour désarmer le groupe islamiste Hamas, un des points saillants du plan proposé par Donald Trump.
Cette dynamique de paix, bien que fragile, soulève des espoirs nouveaux. Va-t-elle permettre une normalisation des relations entre Israël et les pays arabes ? Les résultats des réunions et les engagements pris pourraient bien marquer un tournant décisif dans un conflit qui perdure depuis des décennies.