Le vendredi 21 novembre, en début de soirée, un tragique "accident de personne" en Seine-et-Marne a provoqué des retards de plusieurs heures sur la ligne TGV Est, reliant Strasbourg, Reims et Paris. Ce sont des centaines de voyageurs qui ont été contraints de patienter dans des conditions difficiles, notamment à la gare de Reims où certains ont attendu plus de deux heures.
EN BREF
- Un accident impliquant une personne a eu lieu le 21 novembre en Seine-et-Marne.
- Des retards considérables sur la ligne TGV Est ont affecté de nombreux voyageurs.
- Les procédures de la SNCF lors d'accidents de ce type suscitent des interrogations chez les usagers.
Ce vendredi, alors que l’hiver commençait à s’installer, les passagers de la ligne TGV Est ont été confrontés à des conditions d'attente inconfortables. L’accident s’est produit dans le secteur de Chauconin, plongeant la soirée dans le noir et le froid. Les circonstances précises de l'accident n'ont pas encore été clarifiées, mais des services d'urgence se sont rapidement mobilisés pour traiter la situation.
Les voyageurs ayant pris leur train à Reims Champagne-Ardenne TGV ont dû rester à bord, dans les trains chauffés, en attendant des nouvelles incertaines. Ceux prévus pour partir à 19h33, 20h33 et 20h40 ont attendu jusqu'à 22h39 sans pouvoir quitter la gare. La SNCF a finalement promet de départ vers 23h, mais seulement sur les lignes classiques. Pour un trajet habituellement d'une durée de 45 minutes, l’arrivée à Paris a eu lieu quatre heures plus tard, soit à 00h45.
Un voyageur partagé entre frustration et résignation a partagé son expérience : "On nous a distribué des paniers repas avec une boîte de thon, mais le voyage prévu pour durer 45 minutes risque de s'éterniser."
Dans le même temps, un autre train, celui à destination de Colmar, a également subi les conséquences de l’accident. Après une petite demi-heure de trajet, il s'est arrêté en pleine voie à cause d'un incident similaire. Le personnel à bord a informé les passagers que cette panne était due à un "accident de personne" sur la ligne, provoquant une nouvelle vague de stress parmi les usagers.
Les annonces se succédaient, les retards s’accumulant : un passage à 1 heure, un autre à 4 heures… Les contrôleurs s’efforçaient d’apporter un minimum de confort en distribuant des bouteilles d'eau, mais les ressources étaient limitées. Lorsqu’une annonce à 23h34 a évoqué une enquête policière en cours et un possible retard de 6h40 à 7h, quelques rires ont fusé dans les wagons—un mélange d’inquiétude et d'acceptation de l'absurde.
A 00h36, le train a enfin redémarré, soulevant un tonnerre d'applaudissements de la part des passagers. "Nous devrions arriver finalement vers 2h du matin à Strasbourg et nous vous tiendrons au courant pour les correspondances manquées," a annoncé le contrôleur. Un moment de soulagement pour ceux qui avaient bien failli perdre espoir.
Une arrivée à la gare de Strasbourg était prévue à 02h26, mais les agents SNCF présents ont dû lutter contre les retards accumulés et le mécontentement croissant des usagers. Les passagers en provenance de Colmar, quant à eux, ont vu leur départ déplacé à 00h47, enregistrant un retard de quatre heures.
La SNCF dispatchait également ses agents à Chauconin, où l'accident s'était produit. Cela a impliqué des interventions complexes, ralentissant les opérations de secours sur place. Dans ce genre d'accident, la société ferroviaire suit un protocole strict pour garantir la sécurité des passagers, impliquant essentiellement les pompiers et les autorités judiciaires.
Alors que certains envisagent un remboursement pour le désagrément, un bon d'achat digital est généralement proposé pour les retards dépassant les 30 minutes, à condition d'en faire la demande. Nombreux sont ceux qui, après une telle nuit, n'hésiteraient pas à soumettre leur dossier pour obtenir une réparation.
Les événements de cette soirée rappellent une fois de plus l'importance de la sécurité sur les réseaux ferroviaires, ainsi que la nécessité d'une communication efficace et rassurante en cas d'incidents majeurs. Le voyage en train doit rester un moment de confort et de tranquillité, et non pas un parcours semé d'embûches.