La lutte contre le vol à la tire et le banditisme urbain prend un nouvel élan. Ce jeudi, à Paris, deux hommes, âgés de 23 et 25 ans, ont été déférés devant le parquet, après avoir été arrêtés pour des faits de vol avec violence et recel.
EN BREF
- Deux jeunes hommes arrêtés pour le vol de cinq montres de luxe.
- Leur arnaque s'est déroulée dans une bijouterie parisienne le 8 novembre 2025.
- Ils comparaîtront devant le tribunal correctionnel le 26 janvier 2026.
Les suspects sont soupçonnés d'avoir dérober cinq Rolex, d'une valeur totale de 141 000 euros, dans une bijouterie du XVIe arrondissement de Paris. L'incident a eu lieu le 8 novembre 2025. Dans la matinée, un homme est entré dans la boutique située rue de Passy, se faisant passer pour un acheteur.
Une source proche de l'affaire précise que lors de la présentation des montres, cet individu a sorti un couteau de type Opinel, dont la lame mesurait 30 cm. Il a alors poussé la vendeuse avant de s'emparer des précieuses montres, prenant rapidement la fuite à pied.
Les enquêteurs du premier district de police judiciaire ont rapidement commencé à analyser les séquences de vidéosurveillance et ont procédé à des analyses téléphoniques. Ces efforts ont conduit à l'identification des deux hommes, connus des services de police pour des faits similaires.
Des interpellations rapides et des aveux
Les deux hommes ont été interpellés mardi, à leurs domiciles à Paris et en Seine-Saint-Denis. Ils ont été placés en garde à vue dans les locaux de la caserne Bessières. Lors des auditions, ces récidivistes ont passé aux aveux, reconnaissant leur implication dans ce vol audacieux.
« L'homme au couteau n'avait ni gants ni cagoule, et était connu des services de police », souligne une source proche du dossier.
Face à la surcharge d'audience au tribunal, la procédure a été renvoyée au 26 janvier 2026. En attendant, les suspects ont été placés en détention provisoire.
Ce type de vol ressemblant à une action planifiée et exécutée avec audace soulève des questions sur les mesures de sécurité mises en place dans les établissements de luxe. Alors que les chiffres des actes de délinquance diminuent globalement, certains secteurs comme celui des bijoux continuent de subir la pression de la criminalité. Ce cas particulier pourrait également conduire à des réflexions sur la prévention et la protection des commerces haut de gamme.