Le départ de Jean Castex de la RATP pour la SNCF en novembre dernier n’a surpris personne. En revanche, le silence du président de la République, Emmanuel Macron, quant à la désignation de son successeur, intrigue et suscite des interrogations. Le processus de nomination du futur dirigeant de la régie parisienne s'est amorcé fin novembre, avec des auditions menées auprès des services du ministère des Transports et de l’Économie.
EN BREF
- Jean Castex a quitté la RATP pour la SNCF en novembre.
- Emmanuel Macron hésite à nommer un successeur, ce qui crée des tensions.
- Xavier Piechaczyk, actuel président de RTE, serait un candidat privilégié.
Selon nos sources, confirmées par le site L’Informé, Emmanuel Macron envisagerait de nommer Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE, gestionnaire national du réseau de transport d’électricité. Toutefois, la situation est en constante évolution. À l'heure actuelle, le choix repose sur un seul homme, et donc, les certitudes d’hier peuvent vaciller à tout moment.
Le 15 décembre dernier, il était indiqué que le président de la République penchait clairement en faveur de Piechaczyk. Cependant, deux jours plus tard, cette inclinaison semblait moins affirmée. Dans l'attente d'une décision officielle, prévue peut-être le 17 décembre, après le conseil des ministres, les candidats sollicités pour le poste se montrent réticents à s'exprimer. Ils préfèrent garder le silence, de peur de se "brûler" auprès de Macron, au cas où une surprise de dernière minute viendrait bousculer leurs espoirs.
Un candidat potentiel a d'ailleurs glissé :
« La ligne de plus grande pente, c'est toujours Piechaczyk. Mais avant d'appuyer sur le bouton, l'Élysée a préféré évaluer ses chances auprès des parlementaires. »
Ces jours-ci, les discussions vont bon train en coulisse. Qui pourrait donc remplacer Castex sans froisser les élus ou les syndicats, déjà sur le qui-vive ? Tous ces échanges se déroulent dans une atmosphère empreinte de tension, où chacun croit avoir son mot à dire.
Rappelons que cette nomination n’est pas qu’une simple affaire de succession. Le nouveau directeur de la RATP devra faire face à des défis majeurs. Le réseau de transports publics parisiens a été sérieusement impacté par la crise sanitaire et les réformes de mobilité. Ainsi, la nécessité d’un leader visionnaire, capable de porter des transformations tout en maintenant une communication fluide avec les différents acteurs, devient cruciale.
Les attentes des usagers et des employés sont en effet élevées. Dans ce contexte, la nomination de Piechaczyk pourrait être perçue comme un symbole de renouveau. Alors que RTE est reconnu pour sa capacité à innover et à s’adapter aux défis énergétiques modernes, transposer ces compétences au secteur des transports pourrait sembler prometteur.
Enfin, cette situation soulève des questions quant à la prise de décision au plus haut niveau de l'État. Pourquoi autant de temps pour trancher dans ce dossier vital ? Peut-être est-ce révélateur d’une volonté de peser chaque option ou d'évaluer la conjoncture politique actuelle. Les prochains jours seront révélateurs non seulement pour la régie parisienne, mais aussi pour toute l'articulation des transports en France.
Il sera donc intéressant de suivre l'évolution des événements, car la nomination prochaine pourrait redéfinir les contours de la direction des transports en commun et influencer la politique de mobilité urbaine pour les années à venir.