Dans la nuit de mercredi à jeudi, un accord a été conclu entre Israël et le Hamas, marquant une avancée significative dans le cadre de la première phase du plan de paix proposé par le président Donald Trump. Ce plan vise à mettre fin à des années de conflits dans la région de Gaza.
EN BREF
- Accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas pour la première phase d'un plan de paix.
- Échange prévu de 20 otages israéliens contre près de 2 000 prisonniers palestiniens.
- L'acheminement de l'aide humanitaire va redémarrer dans la bande de Gaza.
Ce plan, élaboré en 20 points et présenté par Donald Trump le 29 septembre, vise à établir un désarmement complet du Hamas et un retrait progressif des troupes israéliennes. La première phase de cet accord inclut un cessez-le-feu immédiat et un système d'échange de prisonniers, une étape jugée cruciale pour progresser vers la paix.
En quoi consiste cette première phase ?
Cette phase inaugurale prévoit essentiellement un cessez-le-feu et un échange de prisonniers entre les parties. Le Hamas s'engagera à libérer 20 otages israéliens retenus depuis l'escalade des hostilités, déclenchée par l'attaque du 7 octobre 2023. En retour, Israël devra relâcher près de 2 000 détenus palestiniens, parmi lesquels se trouvent environ 250 prisonniers purgeant des peines à perpétuité. Cette mesure, selon les termes de l'accord, doit être mise en œuvre dans les 72 heures suivant sa signature.
Selon les affirmations des deux camps, cet accord pourrait marquer le début d'un chemin vers la paix. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a prévu de soumettre l'accord à son gouvernement pour approbation ce jeudi. Un événement qui pourrait se matérialiser en une cérémonie de signature en Égypte, en présence du président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi.
Combien d'otages vont être échangés ?
Le Hamas a confirmé que les 20 otages vivants, parmi un total de 47 encore captifs à Gaza, seront échangés contre près de 2 000 prisonniers. Le portrait de la situation est complexe et soulève diverses interrogations, notamment celle du retour des otages. Benyamin Netanyahou a déclaré avec espoir que tous les otages, qu'ils soient vivants ou décédés, retourneront chez eux sous peu.
L'aide humanitaire attendue dans la bande de Gaza
En parallèle de ce cessez-le-feu, la situation humanitaire reste alarmante. Au moins 400 camions d'aide humanitaire fouleront chaque jour le sol de Gaza pendant les cinq premiers jours du cessez-le-feu, suivant une annonce du Hamas. Il est prévu que ce flux d'aide augmente dans les jours suivants, une bouffée d'oxygène pour une population éprouvée par des mois de conflits.
Même si l'accord semble prometteur, l'armée israélienne a, durant les négociations, poursuivi ses frappes, suscitant des craintes sur la viabilité du cessez-le-feu. Selon les représentants de la Défense civile, ces bombardements ont continué alors que les discussions avançaient.
Retrait échelonné des troupes israéliennes
Le retrait des troupes israéliennes est également abordé dans l'accord, bien que ce point soulève des attentes sur son respect. Donald Trump a affirmé qu’Israël envisagerait de retirer ses forces jusqu'à une ligne convenue. Le Hamas, de son côté, a exigé que les engagements soient strictement respectés, soulignant l’importance d'une application ← intégrale des termes négociés.
Les États-Unis joueront un rôle de modérateur pour garantir la paix, dans l'espoir que cet accord puisse poser les bases d’une paix durable dans la région.
Quand commencera la prochaine étape ?
Un responsable du Hamas a indiqué que les discussions pour la seconde phase du cessez-le-feu devraient débuter immédiatement après la formalisation de cet accord initial. Toutefois, Israël reste silencieux à ce sujet pour l’instant, laissant la porte ouverte à l'incertitude quant à l'avenir des négociations.
Alors que les discussions de paix avancent, l'espoir d'un dénouement pacifique s’est ravivé, mais les défis demeurent nombreux. La mise en œuvre de cet accord et le respect de ses termes seront cruciaux pour le rétablissement d'une certaine forme de normalité dans cette région tourmentée.