Charles Consigny, chroniqueur et avocat, s'est fait connaître du grand public grâce à des émissions populaires animées par Laurent Ruquier. Son approche sans prétention et son éloquence ont su séduire un large auditoire. Contrairement à d'autres personnalités du milieu culturel, il ne se contente pas d'esquiver des œuvres majeures de la littérature, mais revendique son désintérêt pour certains classiques, tout en restant un fervent passionné de littérature. Ses interactions avec le monde du jeu vidéo, ainsi que ses réflexions sur diverses formes d'art, enrichissent son profil d'homme aux intérêts multiples.
EN BREF
- Charles Consigny évoque son parcours culturel sans faux-semblants.
- Il met en avant son amour pour la littérature, même s'il n'a jamais terminé certains classiques.
- Son rapport à l'art comprend des influences éclectiques, allant de l'écriture à la musique.
Pétri de réflexions sur son adolescence, Charles Consigny révèle que sa chambre d’ado ne débordait pas de posters de stars, mais d’équipements technologiques. Le plaisir du jeu s’étendait avec des titres emblématiques tels que GoldenEye 007, un incontournable de son époque, ainsi que Mario Kart et Age of Empires. Ces passions révèlent un jeune homme dont les centres d'intérêt définissent un parcours d'écrivain, formé à la culture populaire avec une dosette de jeux vidéo.
La lecture, omniprésente dans son enfance, a façonné son identité littéraire. Il évoque une affection particulière pour La Comtesse de Ségur, dont Le Général Dourakine a marqué son imaginaire. Plus tard, Harry Potter et Arsène Lupin l'ont plongé dans des récits captivants. Son goût pour Flaubert et son admiration pour l'art de la narration se sont cristallisés : « La vérité s'y exprime à mes yeux plus que dans d'autres formes d'art. »
Paradoxalement, Consigny ne sacralise pas le moment de la lecture. Sa flexibilité lui permet d’ouvrir un livre à tout moment, mêlant vie professionnelle et passion littéraire. Un fait amusant, il confesse sa tendance à naviguer sur Instagram plutôt qu’à s’immerger dans des récits littéraires en soirée. Cela ne l'empêche pas, lors des week-ends ou des vacances, de se consacrer à la lecture, parfois d’anciennes œuvres qu’il redécouvre autrement.
Posé sur la question de savoir s'il a déjà feint de lire un livre pour donner le change, il répond avec assurance par la négative. Toutefois, il avoue que certains ouvrages, dont il a récemment entendu parler en termes enthousiastes, se sont révélés décevants. Non sans une pointe d’ironie, il évoque Le Mage du Kremlin, critiquant le manque de profondeur littéraire de cette œuvre à succès.
Au cinéma, Consigny ne se limite pas à une simple liste de préférences. Il aborde une multitude de films, comme Le Parrain et les œuvres de Stanley Kubrick, dont 2001, l'Odyssée de l'espace est emblématique. Cependant, il hésite à réduire son attirance pour le septième art à trois seuls films, conscient de la richesse des récits cinématographiques. Récemment, il a trouvé du réconfort dans Un jour de pluie à New York, du cinéaste Woody Allen, une œuvre qui a résonné particulièrement en lui lors d'une sortie solitaire.
La musique, quant à elle, occupe une place prépondérante dans son quotidien. Amateur de musique classique, il s’adonne aux comparaisons d’interprètes avec passion. Les sonorités planantes de groupes comme Air ou des compositeurs contemporains comme Max Richter l’envoûtent. Charles n’hésite pas à affirmer qu’il jouit d’un goût musical éclectique, allant même jusqu'à savourer des morceaux de rap, découvrant ainsi une palette sonore moderne qui enrichit l'expérience artistique.
Dans une note plus personnelle, il évoque l'idée d’un dîner idéal avec des figures politiques marquantes. Imaginez une table partagée entre anciens présidents, tels que Trump, Obama et Bush : un mélange fascinant d'opinions et de trajectoires qui aurait de quoi captiver le public.
Charles Consigny parvient à incarner une réalité culturelle où les frontières entre les genres s'amenuisent, révélant un homme aux intérêts variés, allant de la littérature à la musique, jusqu'au cinéma. À travers ses réflexions sincères, il rappelle que la passion se nourrit de toutes les expériences, et que chacun de ses choix répond à une quête de sens et de compréhension du monde.