Home ActusNews COP30 : La ministre de la Transition écologique déplore l'absence d'une feuille de route sur les fossiles.

COP30 : La ministre de la Transition écologique déplore l'absence d'une feuille de route sur les fossiles.

by Matthieu Dourtou
COP30: Appel à une feuille de route pour une transition énergétique sans fossiles.

COP30 : La Ministre de la Transition Écologique Fustige un Accord Inacceptable

Alors que les négociations climatiques de la COP30 touchent à leur fin, la ministre de la Transition écologique, Monique Barbut, a sévèrement critiqué, ce vendredi, un texte qu'elle considère inacceptable, en référence au projet d'accord proposé lors de cette conférence.

EN BREF

  • Monique Barbut dénonce le projet d'accord de la COP30 comme inacceptable.
  • Les négociations sont bloquées principalement sur la question des énergies fossiles.
  • La France et l'UE insistent sur la nécessité de mentions claires concernant les contributions nationales au regard de l'accord de Paris.

Retardées par un incendie, les discussions de la COP30 rassemblant près de 200 pays entraient dans leur dernière phase, ce vendredi 21 novembre, à Belém, au Brésil. Cependant, les camps demeurent polarisés, surtout autour de la question des énergies fossiles sans qu'un consensus ne pointe à l'horizon.

Dans ce contexte tendu, Monique Barbut a affirmé devant la presse : "La feuille de route pour sortir des énergies fossiles ? Elle n'existe plus là ! (...) On rentre en plénière, on va dire que ce texte est inacceptable". Cette déclaration incisive illustre le malaise croissant des délégations européennes face à une situation jugée critique.

La ministre a également partagé ses craintes face à l'isolement potentiel de l'Europe dans ces négociations. "Notre crainte, c'est d'avoir l'Europe complètement isolée. La bonne nouvelle, c'est qu'on est tous d'accord au niveau européen pour dire que ce n'est pas possible." Son message témoigne d'un besoin urgent d'unité et de cohésion au sein des nations européennes.

Selon Monique Barbut, la France et l'Union Européenne émettent deux principales demandes : reconnaître le rôle des énergies fossiles dans le réchauffement climatique et renforcer les contributions nationales, conformément à l'accord de Paris. Elle a insisté sur le fait qu'il suffit de : "une mention", soulignant l'importance d'éviter les ambiguïtés dans le futur accord.

L'absence de consensus sur ces points cruciaux risque de se traduire par un échec retentissant pour la conférence, qui avait pour objectif d'accélérer l'action internationale en matière de lutte contre le climat. Les participants espèrent qu'un compromis pourra être trouvé, mais le temps presse alors que les heures s'écoulent jusqu'à la session plénière finale.

Il est essentiel que les dirigeants mondiaux prennent conscience de l'urgence des défis climatiques actuels. Les conséquences de l'inaction sont déjà visibles à travers le monde : catastrophes naturelles, élévation du niveau des mers, et impacts sur la biodiversité. Les enjeux qui se jouent à la COP30 dépasseront les simples discours politiques ; ils détermineront l’avenir de notre planète.

Alors que la pression monte, reste à espérer que les différentes parties prenantes parviendront à dépasser leurs divergences pour élaborer des solutions efficaces et durables. La balle est désormais dans le camp des négociateurs.

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