Des températures hivernales en France : un pic de froid annoncé ce samedi avec gelées et neige.

Les thermomètres descendent en dessous des moyennes de saison en cette fin de semaine, avec des risques de pluies verglaçantes sur l'Hexagone.

Un manteau blanc recouvre une partie de la France hexagonale en plein automne. L'arrivée d'une masse d'air polaire entraîne des températures hivernales, prévient Météo-France. Plus de 60 départements sont placés en vigilance jaune pour un risque de neige et de verglas et 27 pour un risque de grand froid, ce vendredi 21 novembre. Alors que la semaine précédente était marquée par une remontée d'air chaud d'origine tropicale, les thermomètres chutent cette fois en dessous des normales de saison. Cet air polaire, chargé en humidité, peut provoquer des averses de neige jusqu'en plaine ainsi que des pluies verglaçantes. Ce samedi devrait être la journée la plus froide de la semaine.

S'il s'agit du premier épisode de froid de la fin d'année en France, "on est loin de valeurs exceptionnelles", tempère le prévisionniste Jérôme Lecou. Météo-France ne qualifie d'ailleurs pas cette période de "vague de froid", ce qui supposerait que la température moyenne nationale passe au moins une fois sous les -2°C et ne remonte pas plus de deux jours au-dessus de 0,9°C.

Dans le détail, des averses de neige à basse altitude ou en plaine sont attendues ce vendredi sur le Centre-Est, en particulier sur le Jura, l'Ain, l'Isère, les Savoie et l'Isère. Les chutes de neige se poursuivent également dans les Pyrénées. Parallèlement, des brouillards parfois givrants s'ajoutent à la grisaille matinale. Concernant les températures dans l'Hexagone, il fait en moyenne 2,7°C ce vendredi, soit 4,8°C plus froid que la moyenne portant sur la même date entre 1971 et 2000.

Ces températures devraient encore chuter ce samedi. On attend, durant la matinée, -1°C à Paris et à Toulouse, -4°C au Mans, -5°C à Clermont-Ferrand et -6°C à Nancy. De fortes gelées sont prévues dans la moitié est du pays, et des pluies verglaçantes pourraient arriver avec une perturbation par l'ouest.

Bien qu'ils correspondent aux valeurs habituelles pour les mois de décembre ou janvier, de tels épisodes plus froids sont envisageables à cette période de l'année, précise Météo-France. Dans le contexte du réchauffement climatique, les vagues de froid restent possibles mais sont désormais moins fréquentes, moins longues et moins intenses qu’au XXe siècle. La dernière période froide significative remonte à 2018 en France. "Les périodes de froid sont tellement raccourcies que ça a un peu bousculé les esprits : on ne sait plus trop à quoi devrait ressembler un mois de novembre", conclut Jérôme Lecou.