Un incident tragique s'est produit à Trevoux, une charmante commune de l'Ain, ce lundi 15 décembre. Une explosion survenue dans un immeuble d'habitation a causé la mort de deux jeunes enfants et blessé 13 personnes, dont 10 d'entre elles ont été transportées vers des hôpitaux de la région. Les faits se sont déroulés vers 17h30 dans un bâtiment de quatre étages, situé à environ 40 kilomètres au nord de Lyon, une zone densément peuplée.
EN BREF
- Une explosion à Trevoux a fait deux victimes parmi les enfants.
- Treize personnes ont été blessées, dix sont en urgence relative.
- Une enquête est ouverte pour déterminer les causes de l'explosion.
Laurent Nuñez, le ministre de l’intérieur, s'est rendu sur le site de la tragédie avant de se déplacer à Marseille pour une visite officielle axée sur la lutte contre le narcotrafic. Lors de sa visite, il a déclaré :
« Il y a encore une personne qui manque à l’appel, probablement une occupante de l’immeuble. »
Cette affirmation laisse entrevoir une inquiétude croissante au sein de la communauté local, d'autant plus que certaines familles pourraient être touchées par ce drame.
Pour l’heure, les causes de l'explosion demeurent indéterminées. Une camionnette d’intervention « urgence gaz » a été aperçue sur les lieux, mais aucune confirmation relative à une fuite de gaz n’a encore été établie. Chantal Mauchet, la préfète de l’Ain, a annoncé qu’une enquête était en cours pour éclaircir les circonstances de cet événement désastreux.
Bien que l’immeuble n’ait pas subi d’effondrement total, les dégâts matériels sont considérables. « Il y a eu beaucoup de dégâts et de projections de matériaux, ce qui a fragilisé la structure », a précisé la préfète lors d'une conférence de presse. Parmi les victimes, deux enfants âgés de 3 et 5 ans sont malheureusement décédés malgré les efforts des équipes de secours pour les réanimer. Leur mère, quant à elle, a été secourue, tout comme son fils aîné, témoignant de la douleur et du choc que vivent de nombreuses familles en ce moment.
Au total, environ 70 personnes résidaient dans ce bâtiment, selon le maire Marc Péchoux, qui a rapidement mis en place un « plan communal de sauvegarde ». Près de 50 personnes ont trouvé refuge dans un gymnase pour la nuit, face à l’urgence de la situation. Les conséquences psychologiques de cet événement sont également à considérer, d'autant plus que de nombreuses personnes ont été choquées par l’ampleur de la déflagration.
La violence de l'explosion a été telle qu'elle a brisé les vitres de deux établissements scolaires à proximité, sans qu'aucun blessé n'ait été déploré dans ces lieux. Des élèves ont décrit la scène :
« J’étais dans le lycée, on a entendu un gros boum, ça a fait tout trembler. Le lycée a été évacué, on a paniqué. »
Ce récit souligne la peur qui a frappé les témoins de cet événement tragique.