Guerre au Moyen-Orient : Jared Kushner de retour sur la scène diplomatique
Le 29 septembre dernier, Jared Kushner, gendre de l'ancien président américain Donald Trump, a marqué son retour sur la scène diplomatique au bureau Ovale. Cet événement survient cinq ans après son départ de la Maison-Blanche, à une époque où les pourparlers de paix au Moyen-Orient sont d'une actualité brûlante. Trump a alors présenté son nouveau plan pour Gaza, qu'il espère être le soleil de la "paix éternelle" dans la région. Ce jour-là, Kushner, impeccable dans son costume, a également finalisé un accord de 55 milliards de dollars pour racheter le géant du jeu vidéo Electronic Arts, l'arrivée de fonds saoudiens alimentant la transaction.
EN BREF
- Le retour de Jared Kushner au sein de l'administration Trump coïncide avec l'annonce d'un plan de paix pour Gaza.
- Kushner a négocié avec des dirigeants israéliens et des monarchies arabes pour avancer dans les pourparlers de paix.
- Des accusations de conflits d'intérêts entourent ses récentes affaires financières avec des fonds du Golfe.
Son implication dans les négociations pour la bande de Gaza a débuté bien avant son apparition officielle. En passant six heures avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et des conseillers, il a affûté ce plan de paix censé réunir toutes les parties prenantes. Un des atouts majeurs de Kushner réside dans ses relations personnelles avec les monarchies du Golfe qu'il a cultivées pendant le mandat de Trump. En énonçant que son statut familial lui permet d'ouvrir des portes, il confère à son rôle une dimension unique dans ces discussions délicates.
La puissance économique des monarchies du Golfe
Kushner revient dans un paysage diplomatique transformé, où les sommes colossales de financements saoudiens deviennent un enjeu majeur. Aaron David Miller, ancien conseiller sur le Moyen-Orient pour plusieurs présidents américains, souligne à quel point Kushner bénéficie d'une ligne directe avec les plus hauts responsables décisionnels, ce qui lui permet d'agir mieux et plus rapidement que beaucoup d'autres acteurs. La confiance de Trump envers son gendre facilite également les interactions avec des pays clés tels que le Qatar et les Émirats Arabes Unis qui apportent régulièrement des investissements significatifs.
Malgré cette intimité avec les acteurs politiques, Kushner avait fait le choix de se retirer temporairement de la politique après la défaite de son beau-père à la présidentielle de 2020. Toutefois, rapidement, il a créé son fonds d'investissement Affinity Partner avec des millions en provenance d'Arabie saoudite, et plus récemment de 1,5 milliard de dollars des Émirats. Ces succès financiers soulèvent des questions délicates sur le degré d'influence que ses liens familiaux ont sur ses affaires.
Diplomatie et reconstruction à Gaza
Si Kushner a su se distancier des projecteurs politiques, il n'en demeure pas moins proche du Moyen-Orient. En décembre dernier, il a visité un kibboutz israélien touché par les attaques du Hamas, illustrant ainsi son engagement personnel dans la région. De plus, ses déclarations récentes concernant la valeur immobilière potentielle de Gaza ajoutent une dimension intrigante à ses ambitions diplomatiques.
En parallèle, une réunion inédite s'est tenue à la Maison-Blanche le 27 août, rassemblant Kushner, l'ancien premier ministre britannique Tony Blair, dont le rôle reste crucial dans la création d'accords de paix. Tous deux partagent un objectif commun : stabiliser la région post-conflit et encourager le développement économique à Gaza par le biais d'investissements.
Les vérités sur la machinerie diplomatique semblent se renforcer. Avec Kushner de retour sous les projecteurs, beaucoup pensent qu'un cessez-le-feu pourrait rapidement être envisagé, réalisant ainsi des espoirs tant que sa dynamique de paix du passé se mêle des nouveaux intérêts financiers. Reste à voir si cette approche alliée aux monarchies arabes pourra réellement aboutir à une paix durable.
Le défi demeure cependant énorme. Les tensions historiques entre Israël et les Palestiniens, combinées à des enjeux stratégiques liés au Golfe, représentent un équilibre fragile. La question persistante est de savoir si Jared Kushner parviendra à jongler entre ses initiatives de paix et ses obligations commerciales au sein d'un cadre géopolitique de plus en plus poli.
Cet article présente un aperçu des récents développements diplomatiques au Moyen-Orient, centré sur le retour de Jared Kushner et sur son rôle dans les négociations autour de Gaza, tout en respectant les contraintes de formatage et de contenu appropriées.