Ce mercredi, la ville de Ternopil, située dans l’ouest de l’Ukraine, a été le théâtre d’une tragédie sans précédent lorsqu’une frappe aérienne russe a fait 26 morts, blessant plus de 90 personnes. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a transmis cette information alarmante ce jeudi, soulignant que 22 personnes restent portées disparues.
EN BREF
- 26 victimes enregistrées suite à la frappe sur Ternopil.
- Plus de 90 personnes blessées et 22 disparues.
- Cette attaque est l'une des plus meurtrières de l'année en Ukraine.
Un bombardement de grande ampleur a détruit les étages supérieurs d'immeubles résidentiels, piégeant ainsi de nombreux habitants sous les décombres. Selon les autorités, les opérations de recherche et de secours se poursuivent avec détermination. Plus de 230 secouristes ont été mobilisés, travaillant sans relâche durant la nuit, comme l’a indiqué M. Zelensky dans un message sur les réseaux sociaux.
La situation demeure critique. « Nos sauveteurs ont fait preuve d’un courage immense, mais la tâche est ardue. Certaines zones sont tellement dévastées que les opérations ne peuvent être réalisées qu’à la main, ce qui complique considérablement les recherches », a-t-il ajouté. Le porte-parole des services de secours ukrainiens, Oleksandre Khorounji, a également précisé que « notre priorité est de dégager les structures pour localiser les survivants ou récupérer les corps, selon la situation ».
Une des frappes les plus meurtrières de l'année
Cette frappe sur Ternopil est l'une des plus mortelles enregistrées cette année alors que l'Ukraine résiste à l'invasion russe depuis plus de trois ans. Un reporter de l’AFP présent sur les lieux a rapporté des scènes de désolation, où des sauveteurs, munis de grues, tentent d’atteindre les étages supérieurs d’immeubles gravement endommagés, tandis que des pompiers s'efforcent de dégager les gravats.
Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, a exprimé son indignation face à ce qui est, selon lui, un nombre particulièrement élevé de victimes civiles, et ce à des centaines de kilomètres de la première ligne de conflit. Ces attaques posent la question de la sécurité des civils dans des zones qui, historiquement, devraient être protégées en temps de guerre.
Les réactions ne se sont pas faites attendre. En effet, de nombreux observateurs internationaux soulignent que la situation à Ternopil pourrait être révélatrice de l’escalade de la violence dans le conflit, les bombardements visant des cibles civiles étant en contradiction avec le droit international humanitaire. La communauté internationale continue de suivre situations de près, les appels à une paix durable se multipliant.
Les événements de Ternopil nous rappellent la fragilité de la vie et des lendemains incertains, en mettant en lumière le poids d’un conflit qui touche au cœur de la population.