Le 26 octobre 2025, Benyamin Nétanyahou a affirmé qu'Israël établirait un droit de veto sur les membres de la force internationale destinée à sécuriser Gaza après la guerre, dans un contexte de cessez-le-feu fragile avec le Hamas.
EN BREF
- Benyamin Nétanyahou affirme qu'Israël aura un droit de veto sur la force internationale à Gaza.
- Cette force a pour mission de superviser un transfert de sécurité à l'Autorité palestinienne.
- Une opposition claire au déploiement de forces turques a été exprimée par Israël.
Dans un contexte déjà tendu, le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a réaffirmé la position d'Israël concernant la composition de la force de sécurité prévue pour Gaza. Lors d'une déclaration faite le dimanche 26 octobre, il a insisté sur le fait qu'Israël se réserverait le droit de veto sur les membres de cette force.
Cette intervention se produit alors que les États-Unis travaillent à l'établissement d'une force internationale, dans le but de garantir le respect du fragile cessez-le-feu actuellement observé avec le Hamas. "Nous avons clairement indiqué aux forces internationales qu'Israël déciderait quelles forces sont inacceptables pour nous", a précisé Nétanyahou, marquant une opposition particulièrement forte au déploiement de forces turques.
Le plan américain, qui a reçu le soutien des gouvernements israélien et du Hamas, vise à instaurer une transition en matière de sécurité, avec l'établissement d'une force internationale dont le rôle principal sera de superviser le transfert progressif des responsabilités sécuritaires à une dizaine de milliers de policiers de l'Autorité palestinienne.
Cette décision soulève des questions quant aux dynamiques de pouvoir dans la région et à la portée du contrôle qu'Israël souhaite exercer. Les implications d'un tel veto pourraient entraver la mise en place d'un environnement stable nécessaire à la paix et à la sécurité dans la zone.
En parallèle, des acteurs de la communauté internationale, y compris des responsables américains, continuent de plaider pour une solution qui garantirait la paix durable. Alors que les tensions demeurent palpables entre les différentes factions, ces discussions revêtent une importance cruciale pour l'avenir de la région.
Au fil des jours, les développements sur ce sujet continueront d'attirer l'attention. Les espoirs d'une résolution moins agitée se heurtent souvent à des réalités politiques complexes, mais chaque mouvement doit être observé avec une attention particulière, tant il est susceptible de marquer les prochains jours et semaines.