Les personnes les plus vulnérables sont incitées à recevoir deux injections de vaccin contre la grippe et le Sars-CoV-2, afin de limiter la circulation de ces maladies.
EN BREF
- Une campagne de vaccination contre la grippe et le Covid-19 débute le 14 octobre 2025.
- Les populations ciblées incluent les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes avec comorbidités.
- Cinq vaccins antigrippaux sont disponibles, en plus des vaccins contre le Covid-19.
Cette campagne informative souligne l'importance de vacciner les populations les plus fragiles à travers une seule opération. Débutant le 14 octobre 2025 (avec un premier lancement à Mayotte le 9 septembre), l’objectif est de "protéger les populations les plus fragiles", comme le soulignent les autorités sanitaires. Ce rappel s'inscrit après une épidémie de grippe particulièrement sévère qui a affecté la France de l'année précédente.
La campagne de vaccination se poursuivra jusqu’au 31 janvier 2026. Les enjeux de santé publique sont élevés, et l’objectif principal reste de limiter la propagation des virus susceptibles de provoquer des formes graves de ces maladies.
1. Qui est concerné ?
Les personnes invitées à se vacciner incluent toutes celles susceptibles de développer une forme grave de la grippe et du Covid-19. Parmi elles, les groupes suivants sont prioritaires :
- Les personnes âgées de 65 ans et plus.
- Les femmes enceintes.
- Les individus atteints de comorbidités telles que l'hypertension, le diabète, ou certains cancers.
- Les soignants et le personnel médical.
- Les proches de personnes immunodéprimées.
- Les résidents en Ehpad ou unités de soins de longue durée.
De plus, les patients souffrant de troubles psychiatriques, de démence, ou de trisomie 21 sont également intégrés dans cette liste. Pour la grippe, l'entourage des nourrissons de moins de six mois est une nouveauté dans cette campagne.
2. Comment se déroule la vaccination ?
Les personnes ciblées reçoivent un courrier contenant un bon de prise en charge. Ceux qui n'ont pas reçu ce courrier peuvent tout de même consulter un médecin ou un pharmacien pour l’obtenir. Cette démarche est essentielle pour bénéficier de la vaccination gratuitement.
Une fois le bon en main, il est conseillé de se rendre chez le médecin, le pharmacien ou l'infirmier pour recevoir l'injection. "Si ce n'est pas le pharmacien qui vaccine, il convient de conserver le vaccin contre la grippe au réfrigérateur jusqu'à l'injection", rappelle Santé publique France. Il est également crucial de respecter un délai de six mois depuis la dernière injection ou infection au Covid-19.
3. Quels sont les vaccins proposés ?
Cinq vaccins antigrippaux sont disponibles, dont deux nouveaux : Efluelda et Fluad, recommandés pour les personnes âgées. Le Vaxigrip et l'Inluvac sont adaptés aux adultes et aux enfants de plus de 6 mois, tandis que le Flucelvax est destiné aux personnes de 2 ans et plus.
Concernant le Covid-19, trois variantes du vaccin Comirnaty, développé par Pfizer, seront administrées. Ces choix visent non seulement à protéger les individus mais à réduire la pression sur le système de soins public.
4. Pourquoi les autorités sanitaires incitent-elles à la vaccination ?
Comme chaque année, le besoin de vaccination se justifie par la nécessité de limiter la circulation de ces virus. Caroline Semaille, directrice générale de Santé publique France, a récemment souligné l'impact très fort de l'épidémie de grippe de l'année précédente, ayant provoqué près de 3 millions de consultations, 30 000 hospitalisations, et une surmortalité alarmante de plus de 17 000 décès toutes causes confondues.
L'Organisation mondiale de la santé recommande un taux de couverture vaccinale de 75 % au sein des personnes à risque. Le constat est que la couverture actuelle n’atteint que 53,7 % chez les plus de 65 ans, et seulement 25,3 % chez les moins de 65 ans. L'incitation à la vaccination s'inscrit donc dans un cadre préventif essentiel pour protéger les Français.