Le Premier ministre Pedro Sanchez a appelé la population à la plus grande vigilance, invitant ses concitoyens à suivre les conseils des secours. En 2024, les inondations avaient causé la mort de 235 personnes.
EN BREF
- Onze mois après des inondations meurtrières, la région de Valence est à nouveau en alerte rouge.
- Des pluies torrentielles sont attendues, entraînant des risques d'inondations et de crues soudaines.
- Le Premier ministre et les autorités ont appelé la population à suivre les conseils de sécurité et ont fermé des établissements publics.
L'alerte réveille de mauvais souvenirs. En effet, onze mois après les inondations du 29 octobre 2024, ayant fait 235 victimes, la région de Valence, dans l'est de l'Espagne, a été placée en alerte rouge en raison des fortes pluies soigneusement anticipées. L'agence météorologique nationale a ainsi mis en garde, dimanche 28 septembre, sur X, contre un "danger extraordinaire dans les provinces de Tarragone, Castellón et Valence". Elle s'inquiète particulièrement de "l'inondation et des crues soudaines des cours d'eau".
Le Premier ministre Pedro Sanchez a également exhorté à la vigilance, demandant à la population de suivre les recommandations de la protection civile et des services d'urgence. À cet égard, la mairie de Valence a annoncé la fermeture des écoles et collèges pour ce lundi. En plus, les bibliothèques municipales, parcs, jardins, marchés et cimetières seront également fermés pour toute la journée. L’alerte en cours doit rester en vigueur jusqu'à minuit.
Les inondations d'octobre 2024 avaient été causées par des pluies extrêmement abondantes, résultant d'une goutte froide. Ce phénomène, qui correspond à une dépression isolée à haute altitude, est assez fréquent en automne sur la côte méditerranéenne espagnole. Toutefois, ses effets sont aujourd'hui amplifiés par le changement climatique ainsi que par l’importante urbanisation des zones touchées. Cette catastrophe avait suscité la colère des sinistrés qui avaient critiqué la gestion de l’alerte et des secours, oscillant entre des positions divergentes entre le gouvernement socialiste et les autorités régionales de droite.
Ce nouveau contexte pose des questions cruciales sur la capacité des autorités à anticiper et à gérer ces crises récurrentes. Comment la population va-t-elle s'adapter face à ces événements de plus en plus fréquents et intenses ? Les dispositifs mis en place sont-ils suffisants pour garantir la sécurité de chacun ? Ces interrogations se révèlent d'autant plus pressantes au regard des conséquences tragiques des inondations précédentes.